Après avoir créé et développé l’École Ménagère de Saint-Jeoire, Monsieur Roger de la Fléchère se préoccupa, le monde agricole se mécanisant, de la formation de garçons issus du monde rural en souhaitant la création d’une école d’agriculture.
S’étant entouré de conseillers, dont monsieur BENE, professeur à l’école d’ingénieur de Lausanne, le père Doche (fondateur de l’École Catholique d’Apprentissage à Annecy-le-Vieux et d’ECAUT à Viuz en Sallaz), le projet s’élargit aux besoins en formations de la région.
Ainsi naquit le Centre Éducatif Catholique de l’Apprentissage des Métiers.
Le but du lycée n’est pas uniquement de faire des techniciens habiles dans une discipline, mais des hommes capables de réfléchir et de comprendre les problèmes et de juger, prêts à s’adapter, si besoin est, à d’autres disciplines. Les jeunes doivent être adaptés à une profession, mais aisément adaptables à d’autres activités. Les lycéens et les apprentis sont amenés à s’engager dans le CECAM. Pour cela ils suivent une formation à la prise de responsabilité, à la médiation, à la mise en place de projets. Un groupe d’élèves délégués avec l’aide d’adultes ont monté leur microentreprise. Ils ont participé à la réussite du rassemblement des 50 ans du CECAM .
Il fait bon se former ensemble et apprendre ensemble en s’enrichissant des différences. Le nombre des anciens élèves qui reviennent en visite ou pour inscrire leurs enfants prouve que ceux-ci ont gardé un bon souvenir de leur passage.
Réussir dans la vie et Réussir sa vie est le fondement du Projet de l’établissement. Les valeurs du respect de soi, du respect de l’autre, du respect du travail, du matériel restent fondamentales et fondent le règlement intérieur.
Dans la Vie, tout comme dans la vie professionnelle, on n’apprend pas seulement à faire fonctionner des machines ou à acquérir des savoirs, mais à faire fonctionner toute son intelligence qui permettra une adaptation dans les différentes situations.
On n’apprend un métier seulement pour gagner de l’argent mais pour être bien dans sa peau et être apte à se mettre au service de la communauté humaine.
Car vivre c’est aimer et il faut toujours savoir se référer à celui qui est tout Amour. L’homme du XXIème siècle aura besoin d’une solide formation humaine, spirituelle et professionnelle.
d’après Jo. HENRI et A. GAY-LANCERMIN